dernier du Dragon à ses enfants

Je ne crois pas que vous sachiez ce que cela fait. Être plus que sois même, être deux personnes. Être à la fois vous et l’un d’entre eux. Car c’est que nous sommes Ezmot et moi. Nous sommes deux individus distinct mais qui ne peuvent exister sans l’autre. Pas réellement exister. Perdre Ezmot serait comme perdre le peu d’esprit qu’il me reste. Et je pense que me perdre le rendrais aussi fou et malade que moi. En définitive, nous ne pourrions pas vivre longtemps l’un sans l’autre. Je suis né deux fois, il est né deux fois, notre rencontre était notre seconde naissance. Ensemble nous avons combattu, voyagé, aimé, perdu, pleuré, nous nous sommes élevés au dessus du commun des mortel et des dieux. Pendant 6000 ans Ezmot et moi avons partagés nos joie et peine, partager nos âme et esprit. Aujourd’hui au crépuscule de ma vie je vois le chemin parcouru et je me demande si nous aurions pu être autrement, et la réponse est non. Ma maladie l’emporte. Je sais qu’avec mon trepa ce ne sera pas que moi que j’emporterais. Sera une part de lui. Et j’en suis désolé. Je me battrais jusqu’aux bout non par désir de vivre mais par désir qu’il vive. Je ressent sa peur et sa peine, mais je lui épargne la mienne. Ma mort est la fin d’un âge, l'âge d’ Eoghonn et d’Ezmot, la fin de la l'âge du Dragon. Avec nous le peu de magie qu’il reste à ce monde disparaîtra. J’aurais espéré quitter ce monde avant mon décès, rejoindre les terres immortel et m’envolais avec lui pour une dernière et éternel fois. Mais chaque choses a une fin, même les êtres éternel doivent un jour périr mais si cela va en contradiction avec le fait même d'être éternel. J’ai eu une vie remplie d’aventure, ce n’était pas une belle vie mais c'était une bonne vie, une vie de recommencement, ma vie. Je ne verrais probablement pas la prochaine aube. Ce que je m'efforce de te dire et que a mon départ tu devras t’occuper de lui et ne pas pleurait sur mon trepa, vie, vie pour moi, pour lui mais avant tout pour toi. Qui sait nous nous reverrons peut-être.

Mes dernier mots. Allez tous vous faire enculer.